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Notre nouveau maraîcher

Jardins Mistouk en est à sa cinquième saison d'activités. Cette année, il faut augmenter la production pour les paniers, le marché public et la relance du libre-service. Un nouveau projet s,ajoutera aussi, soit la mise en production d'un jardin de solidarité d'un hectare dont les 3/4 des légumes produits (16 tonnes) seront distribués à Moisson Alma et à d'autres organismes venant en aide à des personnes défavorisées. (voir l'article de notre blog sur les jardins de solidarité).


Nous tentions depuis quelque temps déjà de recruter une personne avec une formation en maraîchage bio-intensif sur petite surface. Avec ces nouveaux développements, c'est devenu


indispensable. Aussi, c'est avec joie que nous vous annonçons que c'est maintenant chose faite. Il a terminé sa formation au Cegep de Victoriaville juste avant les Fêtes, et est venu s'installé chez nous à St-Coeur de Marie pour relever ces défis avec nous.


Laissons-lui le soin de se présenter lui-même:

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Mon nom est Zénon Genest, j'ai 28 ans et je suis originaire de Montréal où j’ai passé la plus grande partie de ma vie. J’ai commencé à m’intéresser à l’agriculture dans un contexte urbain, dans mon petit jardinet à l’ombre d’un triplex. Ce n’était alors à mes yeux qu’un passe-temps qui me procurait beaucoup de satisfaction et de fierté.

En 2016, j’ai décidé d’entreprendre une technique en gestion d’entreprise agricole biologique parce que je voulais m’éloigner du rythme effréné de la ville et me rapprocher d’un mode de vie qui concorde davantage avec mes valeurs écologiques profondes. Pourquoi bio ? À la base, c’est parce que je voulais nourrir les gens avec des aliments sains, j’ai toujours trouvé ironique l’utilisation de produits chimiques toxiques (du poison) sur les aliments que nous mangeons.


J’ai tout de suite été fasciné par la complexité et la dure réalité du monde agricole : la

difficulté d’accès aux terres pour la relève non-apparentée, la rareté de la main-d’œuvre, les investissements faramineux face à des revenus fluctuants et incertains en fonction des saisons ou du marché et j’en passe.


De plus, j’ai constaté que l’agriculture influe énormément sur la qualité de l’environnement mondial, trop souvent de façon négative à mon goût. L’endettement énorme des entreprises les rendent esclaves de rendement toujours plus élevés, ce qui entraîne l’utilisation de pratiques non-durables qui détruisent les ressources locales, à savoir l’eau, les sols et la biodiversité.

Je me suis donc intéressé à des modèles d’exploitation marginaux qui me permettraient de combiner ma passion pour l’agriculture, mon envie de faire partie d’une communauté vivante et mon besoin de participer à l’amélioration de notre environnement. L’agriculture collective représente pour moi un système très enrichissant parce que l’objectif principal d’un tel projet est l’amélioration du bien-être de la communauté par l’accès à des aliments de qualité, l’entraide, l’éducation, l’autonomie et la résilience mais aussi le respect des ressources et la mise en place d’un écosystème respectueux de la biodiversité indigène.


Depuis mon arrivée dans le monde agricole en 2016, je cumule deux stages sur des entreprises maraîchères, un stage sur la ferme-école, j’ai travaillé 3 ans dans une érablière, j’ai vendu des légumes à mon compte avec ma copine pendant une saison, je me suis intéressé et j’ai fait des tests sur la culture de champignons, les pousses et les germinations, la fermentation alimentaire (bière, vin, lactofermentation), l’élevage d’insectes comestibles et le lombricompostage.

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